Environnement

Vie pratique

La Commune d’Aire-la-Ville est soucieuse de préserver l’environnement. Elle est labellisée Cité de l’Energie depuis 2012. Par ailleurs, elle soutient la mobilité douce, en octroyant des subventions pour l’achat d’abonnement tpg annuel ainsi que pour l’achat de vélos électriques. Aussi, elle encourage la population aérienne à trier ses déchets en mettant à disposition des espaces de tri des déchets. Enfin, elle soutient des initiatives et projets, tels que la Nuit est belle et  le Réseau Agro-Environnemental de la Champagne.

Chenilles processionnaires

Les propriétaires, locataires ou exploitants sont tenus de procéder à l’enlèvement ou à la destruction des nids de chenilles processionnaires dès leur apparition.

À la suite du rapport du Conseil d’Etat (M 2107-A), la Direction générale de la nature et du paysage (DGNP) fait part de différents conseils pour lutter contre les chenilles processionnaires.

Ce sont de petits papillons nocturnes gris-brun et leurs chenilles sont dotées de poils urticants qui peuvent poser des problèmes pour la santé : dès qu’elles se sentent menacées, elles libèrent des poils qui peuvent irriter les muqueuses ou la peau et provoquer d’importantes démangeaisons, voire des troubles plus sévères. Les ennemis naturels des processionnaires sont les oiseaux insectivores, comme les mésanges, le coucou ou la huppe.

Les chenilles des processionnaires se reconnaissent facilement à leur comportement colonial : elles se déplacent à la queue leu leu, formant un ruban de chenilles hérissées de longs poils. Il faut éviter tout contact direct avec ces larves ou leur nid. Ces insectes, qui peuvent s’établir à proximité des espaces urbanisés, doivent être détruits notamment en privilégiant la lutte biologique ou en incinérant les nids.

Mai 2014 – Tiré du site du canton de Genève

Cité de l’énergie

L’énergie est depuis un certain nombre d’années un thème important sur le territoire d’Aire-la-Ville, avec une volonté communale claire de réduire son impact énergétique. Détentrice du label Cité de l’énergie depuis 2012, la commune s’est vue re-certifiée pour la troisième fois en 2020 pour les 4 prochaines années. Aire-la-Ville fait ainsi partie des 19 communes genevoises et des 454 communes suisses à être labellisées.

Mais à quoi sert ce label Cité de l’énergie et qu’apporte-t-il à notre commune ? Du point de vue politique, le processus a poussé les autorités à se donner une vision d’avenir en matière d’énergie et de climat, sur la base d’un état des lieux établi par une conseillère externe, à se donner les moyens pour y parvenir, et à mesurer le chemin accompli. Ce qui a été le cas puisqu’à chaque audit la commune a continué à marquer des points.

La vision exprime la situation souhaitée pour la commune en termes de développement énergétique territorial à moyen et long terme. C’est une déclaration d’intention qui donne un cap, une direction claire, qui permet de savoir où on va : la Commune d’Aire-la-Ville s’engage pour une société à 3000 watts et 3 tonnes de CO2 par habitant à l’horizon 2030.

Dans la promotion des énergies renouvelables, indispensables pour atteindre ces objectifs, la valorisation des sources d’énergie locales ou régionales sont prioritaires.

Les réalisations de ces dernières années ont été marquées par le renforcement des raccordements au réseau de chauffage à distance. Aujourd’hui, 97% des foyers sont raccordés à Cadiom, la totalité des bâtiments communaux, ainsi que ceux de la Fondation du logement, mais la Commune a encore une marge de manœuvre pour augmenter l’efficacité énergétique des installations communales raccordées et vise à diminuer de moitié leur consommation. Les mesures de modération du trafic touchent désormais la plupart des axes, et des mesures supplémentaires (chicanes) ont été réalisées pour ralentir le transit. La Commune entend également poursuivre les discussions en vue d’améliorer encore la desserte des bus.

Écrevisses à pattes blanches

Lutte contre la propagation des écrevisses exotiques

L’Office cantonal de l’eau (OCEau) a pour mission, entre autres, de maîtriser les problèmes complexes posés par la protection des espèces inféodées aux milieux aquatiques dans le canton de Genève.

Dans ce cadre, la préservation des populations genevoises d’écrevisses à pattes blanches – seule espèce indigène présente dans notre canton – représente un défi important et des actions visant à sa sauvegarde sont effectuées par l’Office depuis déjà quelques années.

Cette espèce d’eau douce, emblématique et patrimoniale, est très menacée au niveau national (degré 2 de la liste rouge) car elle est exposée aujourd’hui à plusieurs menaces qui mettent en péril sa survie. La présence d’écrevisses exotiques, la diminution des habitats et les pollutions font partie des causes importantes de la régression des populations de nos écrevisses indigènes.

Présentes autrefois dans tous les cours d’eau du canton de Genève, seuls quelques-uns abritent encore des populations résiduelles d’écrevisse à pattes blanches et tout est donc mis en œuvre pour permettre leur conservation. Lorsque cela est possible, des opérations de réintroduction sont également mises en place pour favoriser une nouvelle expansion. La commune d’Aire-la-Ville a la chance d’abriter sur son territoire une de ces populations.

Une des actions permettant la sauvegarde de l’écrevisse à pattes blanches est la lutte contre les espèces exotiques invasives. La principale espèce posant problème est l’écrevisse « signal » (Pacifastacus léniusculus) d’origine américaine et présente depuis les années 1960 en Suisse. Cette espèce est porteuse saine d’une maladie mortelle pour notre écrevisse d’où l’importance de l’éradiquer lorsque cela est possible ou alors de limiter sa prolifération. C’est dans ce but que l’OCEau a pu installer un système simple afin d’empêcher dorénavant la propagation de l’écrevisse signal sur l’amont du Nant de Goy.

L’autre axe principal étant la réhabilitation de son habitat, des travaux de remise en état et d’amélioration du milieu sont effectués sur les ruisseaux abritant encore l’écrevisse genevoise.

Toutes ces actions doivent permettre à l’écrevisse à pattes blanches de faire partie encore longtemps dans notre belle biodiversité. Il est absolument interdit de les capturer. Le respect et la bienveillance de chaque personne voulant profiter de notre nature sont indispensables au succès de sa conservation.

 

 

Oiseaux proches de chez nous et hirondelles de fenêtre

Favorisez les oiseaux proches de chez nous

Hirondelle de fenêtre, Huppe fasciée, Rougequeue à front blanc, Effraie des clochers… des oiseaux magnifiques et des auxiliaires utiles que l’on peut observer à notre porte, mais qui ont pour triste point commun de faire partie des 50 espèces prioritaires de Suisse.

Le Groupe Ornithologique du Bassin Genevois (GOBG) a décidé d’agir en proposant de mettre en œuvre des mesures simples pour favoriser 10 espèces locales, dont la commune d’Aire-la-Ville est un bastion important pour bon nombre d’entre elles.

Les personnes qui disposent d’un jardin ou d’un peu de terrain, peu importe l’étendue, peuvent améliorer l’offre en nourriture et l’habitat de ces oiseaux en créant des zones de fleurs indigènes, en plantant des haies vives et des vergers haute-tige, en valorisant les vieux arbres, en laissant des zones de boue, en pratiquant la fauche étagée ou en posant des nichoirs artificiels.

Une mosaïque de structures végétales qui offrent des zones de nourriture et de reproduction est indispensable aux parcs et jardins pour favoriser une diversité d’oiseaux !

Ces derniers nous rendront service en capturant les ravageurs tels que les campagnols, les mouches et les hannetons, et égayeront notre paysage par leur beauté !

Hirondelles de fenêtre

Lors de la législature 2015-2020, la commission environnement de la commune d’Aire-la-Ville avait accueilli à l’une de ses séances l’association Groupe Ornithologique du Bassin Genevois (GOBG), afin de mener une réflexion sur les hirondelles qui nichent dans notre village et particulièrement l’hirondelle de fenêtre.

Si cet oiseau, annonciateur de printemps, est agréable à observer dans la prouesse de ses vols, sa nidification sous les toits de nos maisons peut parfois poser quelques inconvénients… Une solution toute simple consiste à installer une petite planchette en bois ou en plastique et éviter ainsi des nuisances dues aux fientes de cet oiseau !

Au mois de juin 2021, un atelier de sensibilisation a été proposé aux élèves de l’école primaire par la Mairie en collaboration avec le GOBG.

Réseau agro-environnemental

En mai 2015 a été créée l’Association réseau agro-en-vironnemental de la Champagne au sein de laquelle se sont réunis des agriculteurs de la Champagne souhaitant mettre en place un réseau pour favoriser la biodiversité en zone agricole sur leur territoire.

L’association regroupe plus d’une trentaine d’agriculteurs des communes de Aire-la-Ville, Avully, Avusy, Cartigny, Chancy, Laconnex et Soral. Le projet est financé par les contributions des exploitants avec le soutien des communes et de l’office cantonal de l’agriculture et de la nature.

Le représentant de la commune d’Aire-la-Ville au comité du RAE Champagne est M. Christophe Bosson. Le bureau d’études Atelier Nature et Paysage joue le rôle d’animateur et conseille les exploitants sur l’emplacement et la qualité des surfaces dédiées à la biodiversité (les surfaces de promotions de la biodiversité comme par exemple les prairies, les jachères et les haies basses) et es mesures à mettre en place en faveur de la biodiversité (exemples : fauche tardive pour favoriser les plantes à fleurs et les papillons, conservation de zones non fauchées comme refuges pour la faune, etc.).

Un suivi biologique effectué en 2017 sur l’ensemble du canton de Genève a démontré qu’en ce qui concerne les oiseaux, le RAE de la Champagne est un des lieux majeurs de Suisse pour la reproduction des espèces liées aux milieux agricoles, ainsi qu’un site de transit pour les espèces qui migrent le long du Jura.

La commune d’Aire-la-Ville abrite des populations de sept espèces caractéristiques : Pie-grièche écorcheur, Tarier pâtre, Alouette des champs, Bruant zizi, Fauvette grisette, Hypolaïs polyglotte et Rouge-queue noir.

Dans le cadre du RAE, des animations sont également proposées telles que celles réalisées aux Chânières sur une parcelle appartenant à la commune où un verger a été aménagé en 2019 avec les élèves de l’école et un cours destiné aux agriculteurs du réseau sur la taille des jeunes arbres fruitiers haute-tiges organisé en 2020.

Les efforts en faveur de la nature consentis par les agriculteurs du réseau agro-environnemental de la Champagne portent leurs fruits et méritent d’être poursuivis !

Réserve des Chânières

Au printemps 2014, M. Yves Bourguignon, responsable de programmes à la Direction générale de la nature et du paysage, a emmené le conseil municipal dans la réserve des Chânières pour une visite guidée.

Photo C. Poupaert (DR)

Afin de repérer et préserver les sites les plus intéressants pour la flore et la faune, le canton propose aux propriétaires concernés de les protéger. C’est dans ce cadre que le conseil municipal avait été approché en 2010 pour que la parcelle des Chânières, (située à droite de la piste cyclable, en dessous des ruches) soit classée réserve naturelle.

Si pour les non-initiés l’endroit peut paraître banal et ressembler à n’importe quel paysage rural, il est particulièrement intéressant car il est constitué de plusieurs zones : une zone prairie sous arbres (pinède à molinie), un milieu ouvert (prairie maigre), une zone semi-clair (légèrement ombrée). Cette parcelle, malgré sa petite superficie, avec notamment ses 27 espèces de papillons, 15 de sauterelles et 161 de fleurs, recèle des valeurs naturelles semblables à la réserve du Moulin de Vert. Vous pourrez y croiser également la couleuvre à collier et admirer une dizaine d’espèces d’orchidées.

Ophrys araneola – photo fournie par Y. Bourguignon (DR)

La réserve est entretenue avec soin pour garantir sa pérennité. Elle a, dans un premier temps, été restaurée : une partie des pins ont été enlevés pour éclaircir et faire revenir l’herbe et la partie prairie a été dé buissonnée. Deux fois par an, un entretien est effectué pour empêcher les arbres et les buissons de repousser en fauchant les rejets. La partie herbeuse est divisée en deux zones qui sont fauchées alternativement une année sur deux afin de laisser toujours une partie « habitat » pour la faune. La fauche favorise un cortège floristique et assure son maintien.

Pinède à molinie – photo C. Poupaert (DR)

La réserve est également composée d’un ourlet et d’une lisière. L’ourlet est une bande très fine entre la prairie et la lisière. Elle est fauchée une fois tous les trois quatre ans. La lisière permet de maintenir un fonds de buissons avant la forêt. Cet élément est très important car il permet aux larves de se nourrir des feuilles des buissons avant de venir butiner dans la prairie une fois devenues papillons. Ce milieu protéger ne doit pas recevoir d’engrais, il faut donc créer une zone tampon entre la réserve et les cultures, ce qui a été réalisé grâce l’exploitant concerné.

Zone tampon – photo C. Poupaert (DR)

Un peu plus loin, le bois de Saint-Victor contribue également à la diversité puisque son étang abrite la dernière population indigène d’écrevisse à pattes blanches.

Si la visite des lieux reste possible, un respect particulier sera demandé aux visiteurs afin de ne pas détériorer ces milieux naturels.

Catherine Poupaert
Juin 2014

Taille des haies

Les communes genevoises rappellent les dispositions suivantes applicables sur l’ensemble du territoire du canton.

TAILLE DES ARBRES ET DES HAIES
(Loi sur les routes – L1 10)

Les propriétaires sont tenus de couper, jusqu’à une hauteur de 4 m. 50 au-dessus du niveau de la chaussée, toutes les branches qui s’étendent sur la voie publique.

Les haies, situées en bordure de route, doivent être taillées à une hauteur maximum de 2 m. et ne pas empiéter sur la voie publique.

Ce travail devra être exécuté à front des chemins communaux et privés, et ce tout au long de l’année.

Chardons, végétaux nuisibles et parasites

Les propriétaires dont les parcelles sont envahies par des éléments de nature à infecter les fonds voisins sont tenus de les nettoyer durant toute l’année.

Des contrôles inopinés peuvent être réalisés par le service phytosanitaire et agronomie.

Rappel

L’usage des tondeuses à gazon est autorisé du lundi au vendredi entre 8h00 et 19h00 et le samedi entre 9h00 et 12h00 / 14h00 et 18h00, en dehors des jours fériés.

Haie Charmes